vendredi 22 mai 2009

C'est un siiiiiiigne!


(verdict: à reprendre et à poursuivre un de ces jours, peut-être)

Les gens qui connaissent le nom yéménite de la reine de Saba ne courent pas les rues.
Mais ce n'est pas difficile de le chercher sur google.
Et d'ailleurs, je ne suis pas Balqama.
Pas plus que Sophia n'est Evey.
Pas plus que Sophie n'est Tinùviel.

Un poète ne connaissant pas la négation ne court pas les rues.
Mais le fait que ce texte soit écrit entièrement en négation n'en fait pas un poème.
Le vent n'a pas tourné récemment, donc je ne serais pas surprise que ledit texte reçoive une réponse.

On n'imagine pas le pouvoir des négations accumulées.
Une anaphore de "ni" n'est pas seulement une figure de style, c'est un moyen de torture.
Les chevaliers de la Table Ronde ne démentiront pas.

Oh, et puis, tant qu'on y est, je ne vois pas des signes partout.

vendredi 15 mai 2009

Dis moi, petit, as-tu jamais dansé avec le diable au clair de lune...

Ma maman m'a dit que j'allais passer par Gotham City pour aller à Bologne. Mon frère m'a dit que là où j'ai passé mon stage d'appro bafa, c'est Sleepy Hollow. Et au vu du retour des insomnies, mon ambition est de nouveau de jouer dans le prochain film de Tim Burton sans maquillage, ni coiffeur.

Mais ce cher Lucifer ne fait pas que danser au clair de lune, il lui arrive aussi de jongler avec un bâton et deux baguettes.

Aujourd'hui, j'ai appris qu'il y avait au moins trois personnes dans ma classe qui ne savaient pas ce qu'était un bâton du diable. Et qui ont même poussé l'incompréhension jusqu'à affirmer que, puisque j'étais la seule parmi les personnes présentes à connaitre, ça ne devait exister qu'à St Etienne. Je lance donc haut et fort un appel.

Toi qui passes par ici, qui n'habites pas St Etienne, mais qui a déjà été en colonie de vacances, à une session feu, en camping avec des baba-cools, en grève au lycée ou à la fac un jour où il faisait assez beau pour sortir de quoi jongler... par pitié, dis-moi que tu sais ce que c'est un bâton du diable! Dis-moi que c'est un truc universel et qu'il n'y a que les étudiants en art pour ne pas connaitre ça! Dis-moi que ce n'est pas comme vogue, ou bichette, ou matru, ou babet, ou la rapée, un truc dont j'ai longtemps cru que tout le monde connaissait jusqu'au jour où j'en ai parlé devant des Parisiens! Ou des Nancéens, mais quand on dit qu'on fait ses courses avec des cornets, on ne critique pas le vocabulaire des autres.

*passage sans transition de la poule au pot au cheval blanc*
*d'ailleurs, pourquoi une poule? Encore un des dossiers cachés de l'histoire*

Il parait que fut un temps (à savoir celui d'Aristote), on jugeait la qualité d'un artiste à sa capacité à imiter la réalité; avec comme anecdote non vérifiée ce Grec dont j'ai oublié le nom qui avait peint des fruits tellement réalistes qu'un oiseau était venu les picorer. Aucun goéland n'a tenté de me piquer mon carnet de pastel malgré la présence d'un maquereau, mais moi je vis avec mon temps et réussis à tromper mon appareil photo qui se met en mode portrait tout seul quand je lui montre un dessin représentant un homo sapiens de face.





(le fait de dessiner sur un cahier d'écolier à carreaux, c'est inspiré par ça, actuellement en expo à la médiathèque de Lorient)