Je suis sans l'ombre d'un doute un être fondamentalement déséquilibré, troublé, au psychisme confus et emmêlé pour éprouver un tel besoin d'extérioriser mon désordre intérieur par ça.
Comme le disait un anonyme: "Aujourd'hui, j'ai accédé au stade 2 de l'étudiant. J'ai lavé ma poêle dans la douche puis mangé un steak au poivre et au camembert dans un bol avec un couteau suisse. VDM " Mes récentes performances me font redouter que le stade 3 ne soit pour bientôt.
Programme du week-end:
Salut à toi, lait brûlé
Salut à toi fond de l'évier
Salut à toi torchon humide
Salut à toi éponge valide
Salut à toi pile de vaisselle
Salut à toi sac poubelle
Salut à toi pain rassis
Salut à toi boite à brownie
Salut à toi papier qui traine
Salut à toi poubelle pleine
Salut à toi truc à jeter
Salut à toi truc à ramener
Salut à toi peinture par terre
Salut à toi la poussière
Salut à toi siphon bouché
Salut à toi canard WC
Ce texte, je l'avoue, date un peu. A la veille d'un départ en vacances, le but du jeu étant de laisser mon appartement dans un état suffisamment correct pour qu'il ne réponde pas par une attaque bactériologique à mon retour (souvenir de ces vacances de Noël dont j'étais rentrée beaucoup moins débordante de vie que la vaisselle lors de nos retrouvailles). La situation est aujourd'hui fort différente. Rien à voir avec cette nécessité de nettoyer à toute allure avant de partir pour éviter que les rats ne considèrent mon départ comme un "allez-y, la place est libre, j'ai tout fait pour que vous vous y sentiez bien".Non, Non, non, il ne s'agit pas cette fois d'éviter que l vaisselle ne prenne vie en mon absence.
Mais d'éviter qu'elle ne prenne vie en ma présence.
Et puisqu'il n'y a pas que le ménage dns l vie, il y a aussi le boulot, voici le début d'un travail d'illustration, devant se baser sur des incipits de roman, que je vais également continuer ce week-end.
D'après l'incipit du Guépard, de Lampedusa