lundi 27 septembre 2010

Chose promise, chose due.

(mais vaut mieux pas préciser quand)







(si, c'est lisible, suffit de cliquer...)


La suite viendra. Promis.

dimanche 12 septembre 2010

Nouvelles du front.

Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, on a un jour commis l'erreur de me dire que d'illustres inconnus aimaient bien mon style d'écriture.
C'est un peu dommage pour les gens aimant les textes constructifs parce que je prends ça comme un encouragement à continuer à écrire des trucs qui veulent rien dire.
Bon, bon, on sait, j'aurais pu trouver plus utile à dire parce que les retraites tout ça, suppression de postes des profs, les élèves de maternelle ils sont à 30 par classe et moi j'appelle ça de la maltraitance, et puis le crous c'est des enfoirés et si, comme c'est mon cas ils vous doivent des sous, plaignez-vous tous les jours pour qu'ils vous les remboursent immédiatement au lieu de chercher par tous les moyens à les garder pour se faire des intérêts dessus.
Tout ça, quoi.
Excusez-moi, je suis fatiguée.
Je ne me sens pas vraiment en position de protester contre ce que le monde peut vouloir nous imposer, je n'ai pas besoin de lui pour ça.
Peut-être que si.
Vous ne comprenez déjà plus rien, hein? Rassurez-vous, moi non plus. Je comprends plus rien à aucun des textes latins de niveau "grands débutants" avec lesquels je m'efforce de réviser avant de rattaquer demain matin, 9h30, l'étude de cette belle langue; belle si l'on la juge selon les critères baudelairiens où le poète, comme le soleil, vient embellir ce qui est vil et de la mort fait son idéal.
Parce que le latin, oui, c'est un peu comme la charogne baudelairienne.
Ca pue.
Et moi je suis comme le port d'Amsterdam.
Jacques Brel m'a peut-être dédié une chanson, mais je suis quand même vachement polluée.
Pendant ce temps, mon voisin du dessus a des occupations plus concrètes que moi. Pendant que je manie les mots pour construire des phrases, il manie le marteau pour construire je sais pas trop quoi, mais c'est un truc qui se cloue. Vigoureusement.
Détachons-nous de ce présent bruyant et pensons au lendemain.
Demain je compte remettre les pieds dans un cours d'allemand. Demain je compte m'inscrire au sport.
Aïe, ça fait un peu beaucoup en deux phrases... Vous êtes toujours là? j'aurais peut-être dû y aller plus progressivement.
Eh bien, oui, je le confesse, je me suis levée un matin en me disant qu'il pourrait être fort utile, surtout en habitant la cotonne, d'être capable de monter une côte à pied sans cracher ses poumons; après, pour ce qui est d'apprendre à rattraper une balle, non, mes bonnes résolutions ne vont pas jusque là. Vous aviez qu'à pas la lancer si vous vouliez la récupérer, hein.
De même, il me semblait qu'il pourrait être fort utile de réussir à tenir une conversation avec allemand. Parce que pour l'instant, s'il y en a un qui me demande où sont passées les fleurs du jardin, je saurai lui répondre que c'est un cochon d'Inde berlinois qui les a mangées après s'être échappé de sa cage pour aller se promener à vélo de la porte de Brandenbourg jusqu'au parlement; mais à part ça...
A part ça je tenais à signaler que je suis toujours vivante, le monstre du loch ness ne m'a pas mangée, les monstres du loch maree, eux par contre m'ont dévorée vive, mais à force de litres d'apaisyl j'ai pu m'en remettre. Les explications à cette sentence opaque arriveront bientôt en version illustrée. (maintenant que c'est promis, je peux plus reculer, faut que je les fasse...)